POITOU-CHARENTES L'union AAA, du sommet à la base
Réunies à La Rochelle, les coops de l'union Alliance Atlantique Agro veulent créer une identité jusqu'aux techniciens de terrain.
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Pour la première fois depuis sa création en 2007, l'Union AAA a réuni tous les techniciens de ses dix coopératives (1 900 salariés dont 730 ARC), lors d'une convention, à La Rochelle. Une rencontre pour leur permettre de s'approprier la démarche. « Nous avons voulu leur expliquer son fonctionnement, souligne Médéric Brunet, son président. Nous souhaitons créer une culture, une identité de l'union. » A l'origine, elles étaient quatre coops à réunir leurs forces : Cac, Synteane, Sèvre et Belle et Capsud devenue Corea.
« Notre but, explique Médéric Brunet, était de mutualiser nos moyens, notamment pour la négociation des achats et pour la recherche et développement. » Depuis, d'autres coops les ont rejoints : UAPL, Natea, Charente Coop, Terre Atlantique, Cavac et CAP Faye-sur-Ardin. L'alliance a fonctionné jusqu'à présent par commissions, chacune rassemblant des responsables marchés et des référents techniques des différentes entreprises. Ils sont chargés de faire le travail en amont : recherche de nouvelles variétés, nouveaux produits et expertise. L'union permet de négocier des prix plus intéressants du fait des volumes achetés. Sur sa zone, elle représente 35 % des parts de marché en appros (391 M€ de CA) et 50 % en collecte (2,7 Mt).
Cette organisation permet aussi d'élargir la partie R & D. Les expérimentations et leurs résultats sont désormais mutualisés. Les essais vont plus loin. Médéric Brunet cite des analyses de pollutions ponctuelles, de teneur en protéines des blés, du potentiel des sols et de la conduite des cultures en fonction de ces potentiels.
Myriam Guillemaud
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